
Entre les pâtes à tartiner et les confitures, les Français témoignent leur gourmandise en craquant régulièrement pour ces références à l’heure du petit déjeuner et du goûter. La catégorie tartinables sucrés a le vent en poupe avec une dynamique marquée sur les produits les plus sains. Par Sidonie Wathier
Leurs atouts sont multiples : nutritionnels, gourmands, variés. Les tartinables sucrés ont de quoi séduire les consommateurs de toutes les générations. Au sein de l’univers du petit déjeuner, la catégorie affiche un dynamisme en valeur (+ 3,5 %) et en volume (+ 1,3 %). « En effet, ce sont plus de 9 foyers sur 10 qui en consomment, avec un taux de pénétration de 92,1 %, en hausse de 1 point, à CAM P4 2025 selon Nielsen, indique Elise Delort Martinen, directrice category management d’Andros France. Les confitures s’imposent le matin et s’inscrivent dans une certaine routine avec une forte demande des références intensément fruitées, des spécialités et des classiques ». L’ensemble des segments du marché enregistre une hausse des ventes en valeur et en volume. Les pâtes à tartiner, qui ont le vent en poupe depuis une dizaine d’années, connaissent une croissance de + 11,4 % en valeur et + 8,1 % en volume. Les produits non chocolatés atteignent même des performances de + 39,6 % en valeur et + 44,6 % en volume (Source Circana : CAM du 01-04-2024 au 30-03-2025).
Incontournable cacao Si la gourmandise reste un critère majeur dans l’acte d’achat d’un tartinable sucré, il n’est plus le seul. Aujourd’hui, la sensibilité du consommateur aux problématiques environnementales, comme l’utilisation d’huile de palme, n’est plus à prouver. Le petit déjeuner et le goûter deviennent des moments forts pour déguster des recettes moins ou mieux transformées. « Bien que 2/3 des Français sautent le petit déjeuner, celui-ci reste majoritairement composé d’aliments sucrés. Ce repas tend à devenir un moment plus individualisé, où chacun s’éloigne des habitudes familiales pour affirmer